Victoire de D. Trump. Et après ?
Contre toute attente, contre la raison, il a gagné… le Monde abasourdi s’est réveillé en croyant avoir fait un mauvais rêve. Le degré 0 de la politique – au sens du magnifique investissement la gestion de la cité – a triomphé. L’insulte tous azimut à la bouche, le mépris pour tous, le mensonge institutionnalisé, l’intolérance, le racisme, l’égo démesuré, il a réussi à séduire la majorité des Américain. Comment en est-on arrivé là, si bas ! Est qu’est-ce qui nous attend ?
Déjà essayer de comprendre les raisons d’un tel vote :
- Le rejet des Américains de la classe politique qui apparaît à tous comme déconnectée des réalités, soucieuses de conserver ses sièges plutôt que de satisfaire de légitimes aspirations, incapable d’offrir à l’ensemble de la population un idéal de société qui rassemble sur une même vision et susceptible de transcender les revendications corporatistes, les attentes individuelles.
- La perte progressive du sentiment de sa citoyenneté c’est-à-dire de sa capacité de se sentir un acteur portant une partie de la responsabilité du devenir de son pays. « Au lieu de te demander ce que ton pays peut faire pour toi, demande-toi ce que tu peux faire pour ton pays » disait Kennedy. Mais les élus que nous sommes, dépendant su suffrage universel, ont trop souvent regardé leurs concitoyens comme des électeurs à qui il faut tout donner sans contrepartie plutôt que des citoyens qui doivent assumer leurs responsabilités. Ainsi à chaque consultation, l’électeur fait son marché et choisit le plus offrant ce qui constitue la meilleure garantie d’être déçu.
- Forcément déçu par la gauche, par la droite, alors l’électeur – de moins en moins citoyen – choisit celui qui porte la voix de tous les déçus avec le plus de virulence.
Nous regrettons qu’il soit ainsi alors que nous nourrissons nous-mêmes le discrédit de la classe politique :
- Qui se désacralise et se commet dans les journaux et émissions people emportant avec elle le respect qui devrait s’attacher à la noblesse de la fonction.
- Qui n’en finit pas avec les polémiques de bas-étage, les anathèmes, les procès d’intention laissant entendre que le parti au pouvoir est insincère, manœuvrier. En discréditant le parti adverse c’est toute la classe politique qui est discréditée. Alors ne nous plaignons pas que la population finisse par adopter les mêmes suspicions. La critique est utile, saine, salvatrice en démocratie. Elle doit être exprimée. Elle n’impose pas l’insulte ou le réquisitoire non justifié.
- Sur la voie de l’anathème, d’autres, les partis extrêmes savent beaucoup mieux faire que nous, eux qui invectivent sans jamais démontrer, qui hurlent sur les élus et n’aspirent qu’à les remplacer pour un projet que je redoute.
- Nous introduisons l’éducation civique à l’école, nous apprenons aux élèves à respecter les autres et à les écouter et nous donnons le triste spectacle « grand guignol » pendant les questions orales.
Si nous voulons éviter, pour notre pays, la même mésaventure, il est temps de nous ressaisir :
- En montrant par notre sérieux, notre travail que nous servons notre pays et les habitants qui y vivent parfois difficilement
- En luttant efficacement contre les inégalités – et notamment celles liées à la naissance et qui façonnent les destins – génératrices de désespoir et de recours à des solutions illusoires et dangereuses.
- Faire participer les citoyens – pas seulement à la concertation souvent génératrice de surenchère – à la réalisation. « les retraités de ma commune ont construit l’extension de leur local. Je ne leur avait fourni que le matériau » « pas d’allocations mensuelles, sans engagement de se former, de s’informer sur l’éducation de ses propres enfants » ….
- Changer nos comportements d’élus pour avoir valeur d’exemple pour tous. En finir avec les finasseries politiques, les primes données à ceux qui font la meilleure cuisine…
- Proposer à l’ensemble de la population – et pas seulement des mesurettes conjoncturelles tirées des sondages – une vision de la société que nous voulons ensemble : diverses, solidaire, fraternelle, juste. Redonner de l’espoir par un projet qui servira de guide à toutes les actions.
- Et puis montrer que notre richesse c’est la diversité. Montrer que la solidarité c’est n’est pas seulement un principe moral c’est la condition sine qua non de la survie de notre société. La pauvreté, les inégalités engendrent inévitablement la révolte, la violence, le vol, le crime. Même les plus égoïstes qui ne veulent plus payer pour les plus pauvres devraient comprendre qu’il s’agit là, pour eux, du meilleur placement qu’ils puissent faire, sur leur avenir.
La démocratique a prouvé le besoin de réelle changement d’une politique de passepasses, un changement des personnages politique, mais surtout d’un système , ce qui vas va réunir tous les Américains. En France le changement laisse un peu de doute, le sénat ou l’assemblée, la représentation citoyenne et complétement inégalement par des professions ( toujours les même) ou des professionnelles politique autrement dit des gens qui sortie de l’école ont toujours eu des postes ( peu importe leur capacité ) Egalité ? , la plupart des Lois proposés, le sont par ses professionnelles ( qui eux sont toujours présent sur le banc de l’assemblée ), chercher l’erreur ou l’intérêts des procédures.