C’est un engagement fort de la majorité départementale : depuis près de 2 ans, nous travaillons à l’élaboration d’une nouvelle forme de soutien aux salariés confrontés à un marché du travail défaillant dans lequel les hommes et les femmes ne sont plus que des pions sur un échiquier. Leur sort professionnel et personnel se retrouve entre les mains des libéraux qui ne voient en eux que des variables d’ajustement de court terme. Vus les désastres individuels et familiaux que peut entrainer le chômage, il devenait urgent de travailler avec tous les acteurs locaux sur la mise en œuvre d’un nouvel outil nous permettant à la fois de prévenir en amont les risques de chômage, de favoriser les mobilités professionnelles tout en assurant la compétitivité des entreprises.
Le travail doit être un support de droits, une réalisation mais aussi un moyen de production. Ces principes ne peuvent être assurés que si on prend en compte l’individualisation des trajectoires professionnelles et si l’action publique propose à chacun d’entre nous les possibilités de se réinventer au cours de sa vie. C’est en ce sens, que dans le cadre du projet départemental de dynamisation des parcours professionnels, une délégation composée de syndicats de salariés et patronaux, de conseillers généraux et de partenaires institutionnels (pôle emploi, direccte,…), m’accompagnera en Suède pour étudier le fonctionnement des « comités de sauvegarde de l’emploi ».
Créés au début des années 70 en Suède, « les comités de sauvegarde de l’emploi » sont fondés sur des accords collectifs et articulent un ensemble de solutions – indemnisation, conseil, coaching individuel, formations – qui visent à favoriser les transitions professionnelles des salariés confrontés à des licenciements collectifs. Pendant ce court séjour de travail, nous aurons l’occasion d’avoir un large aperçu de ce dispositif, de ses apports et de ses limites ainsi qu’un panorama économique et social suédois. Mais nous rencontrerons aussi les entreprises suédoises et les acteurs locaux concernés pour connaître leur point de vue et leur fonctionnement au quotidien.
Mon cher Jean Louis.
L’accord est complet sur le drame du chômage qui ne fait qu’empirer depuis quarante ans!
Tout le monde est d’accord pour arrêter de recourir à la dette, et qu’il faut songer à la rembourser.
Tout le monde est d’accord pour reconnaître que recourir à l’augmentation d’impôt conduit à la diminution de l’activité et à la récession, alors qu’il nous faudrait de la croissance pour améliorer l’emploi.
Alors, au lieu d’incriminer les uns ou les autres et d’attendre d’être tiré une fois de plus par les autres, que diable, prenons nous en main et ouvrons les yeux.
C’est un Français qui a montré que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. C’est un Français qui nous a appris que « travaillez, prenez de la peine, c’est le fond qui manque le moins ».
Oui, tous les jours, l’on constate qu’il faudrait faire qui ceci, qui cela, et la réponse est immuable, on n’a pas le budget!
C’est un fait avéré, incontournable, le travail, il est là. Nous avons les bras qui n’attendent que cela, pire nous avons les compétences requises qui ne sont pas ou plus employées.
Alors d’où vient le problème? D’abord de nous, ensuite de nous.
Je m’explique.
Nous avons eu la chance d’avoir depuis des lustres à la tête de l’OMC, un Français, le socialiste M. Pascal Lamy. Avec cela nous aurions pu, dû, veiller à la mise en place de règles progressives avec des contraintes d’équilibre des échanges entre les nations!
Pour que l’échange profite à tous, il faut qu’il soit équilibré en valeur.
aucun déséquilibre permanent n’est tenable, pour quiconque.
Ensuite, les gouvernements français qui n’ont pas pris les bonnes dispositions pour assurer la compétitivité de l’entreprise « France » et maintenir au niveau national les équilibres des échanges extérieurs.
En effet, la monnaie, les impôts, comme l’ensemble des charges et règles sociales qui pèsent sur la compétitivité sont de son ressort. À défaut d’avoir utilisé à bon escient, de manière responsable, au bon moment, ces différents paramètres, l’Etat a condamné les entreprises à agir sur les seuls leviers dont ils disposent quand la nécessité fait loi : les effectifs.
Il faut savoir que le prix d’un produit est uniquement la somme de la rémunération de tous les intervenants directs ou indirects qui concourent à sa fabrication, l’Etat en est un.
Aujourd’hui, faute de pouvoir dévaluer, pour permettre de conserver les aides nécessaires aux plus défavorisés et accroître le pouvoir d’achat des français, il nous faut travailler davantage de temps, revenir pour un certain temps à 42h00 pour la même rémunération brute. Appliquée à tous, cette solution induit :
Une diminution du prix de revient très rapide de plus de 20% pour les entreprises et la reconquête de marchés extérieurs et intérieurs par une baisse de leur prix de vente, des marges nouvelles pour investir, et un surcroît de bénéfices qui génère plus de recette fiscale pour l’état et contribue au remboursement de la dette.
L’augmentation de la quantité des produits fabriqués est absorbée par l’augmentation du pouvoir d’achat qui résulte de la baisse des prix, et la part reprise sur les concurrents étrangers permet et nécessité de nouvelles embauches.
C’est ainsi, par une sorte d’aspiration venant des entreprises que se crée l’emploi, comme lorsque l’on fabrique une mayonnaise.
L’augmentation du nombre de cotisants et la baisse correspondante du nombre de chômeurs qui en résulte améliorent les comptes des différents régimes sociaux ouvrant la voie à une baisse des taux de cotisations etc…
la spirale du retour au plein emploi est engagée avec le retour vers l’équilibre des différent comptes.
Ensuite, en veillant bien à maintenir les équilibres, on pourra répartir, comme pendant les trente glorieuses, l’augmentation de la productivité entre l’amélioration du niveau de vie, du cadre de vie ou de baisse du temps de travail, selon le choix des gens.
Tout ceci dépend que de nous et il n’induit aucun recul social. C’est une immense amélioration du pouvoir d’achat, la fin du cauchemar de cette période où nos jeunes se sentent obligés de partir à l’étranger pour se projeter un avenir.
Car enfin, ne nous y trompons pas, le licenciement des « vieux », c’est parce qu’ils ont les salaires les plus élevés, et que leur départ va générer plus d’économies, par rapport à une production donnée limitée par son prix.
L’expérience demandée aux jeunes, c’est le même ressort, pourquoi dépenser à former des jeunes s’il y en a déjà de formés sur le marché?
Beaucoup de formations aujourd’hui sont de véritables gaspillages de temps et d’argent. Si la formation est utile,nécessaire et même incontestable, il peut être urgent d’arrêter de faire n’importe quoi! Former un maçon qualifié à la mécanique et un mécanicien à la maçonnerie est quelque peu ubuesque, quand il ne s’agit pas d’une véritable volonté de reconversion des intéressés.
Maintenant, l ‘état à permis le succès de l’aérospatiale, c’est une fabuleuse réussite, par contre le plan calcul a été plutôt un désastre.
Par contre notre industrie automobile, Renault, ex entreprise d’Etat, et Peugeot, s’en sont mieux sortis pour l’instant que les Anglais passés aux mains des allemands et des indiens, et les scandinaves, SAAB comme Volvo passés à l’étranger, mais beaucoup moins bien que les Allemands.
Vouloir faire du haut de gamme comme eux, c’est très bien, mais il faut y arriver. Ce n’est pas faute d’avoir essayé , c’était l’ambition de la Vél Satis,non? De la C 6 aussi, pour quel résultat!
Il faut persévérer, mais se créer une image haut de gamme comme, Mercedes , Audi, Porsche et BMW cela ne se fait pas en quelques mois, ni même quelques années, il ne vaut mieux pas attendre sur ce succès pour nous sortir de l’ornière où nous nous sommes mis. De même, n’est pas Bill Gates ou steve Job qui veut.
Aujourd’hui comptons sur ce que nous pouvons modifier immédiatement, notre temps de travail ce n’est déjà pas si mal.
Daniel.