Un appel à créer un grand service public de la petite enfance – à cette période de la vie où se forgent les destins – pour en finir avec le déterminisme social qui condamne les enfants de milieux populaires à n’en jamais sortir.
De la frustration, de l’amertume, du sentiment de n’avoir pas bénéficier des conditions pour réussir sa vie, naissent la révolte, la violence, la radicalisation parfois.
Donner à chaque enfant la possibilité de s’épanouir c’est restaurer la cohésion sociale, assurer le bien vivre ensemble et en harmonie;
laisser le choix aux parents qui le souhaitent de mettre entre parenthèses leurs vies professionnelles pour se consacrer à l’éducation de leurs enfants pendant un temps donné. La société devrait permettre de réaliser ce choix , ( la société accepte d’aider des parents financièrement à faire garder leurs enfants par une » nourrice », par un tiers , mais ne verse pas cette aide si l’un des parents reste à la maison pour élever ses propres enfants ). De la même manière le parent qui fait le choix de consacrer du temps à ses enfants est pénalisé lorsque le temps de la retraite arrive , il prend le risque d’une séparation, & du décès du parent qui travaillait . Lorsque mon épouse s’est arrétée 7 ans pour élever nos enfants , elle faisait parti de 9 associations , elle a aidé avec les élus à mettre en place le pédibus , elle accompagnait les professeurs des écoles & les enfants ds ttes les sorties scolaires, aujourd’hui elle a repris une activité …………femme de ménage , la double peine ou la triple peine je ne sais pas !
Je suis en parfait accord avec vous et je milite dans ce sens pour que chaque enfant puisse bénéficier de l’accompagnement de ses parents le plus longtemps possible et que ceux-ci n’en soient pas pénalisés au moment de leur retraite ou de leur avancement.